Le 21 mars nous fêterons le printemps et ce sera aussi l’occasion de parler et de faire de la poésie. En effet, l’UNESCO a déclaré cette date comme étant la journée mondiale de la poésie, depuis 1999.
Pourquoi une journée consacrée à la poésie ?
Il s’agit d’encourager la lecture, l’écriture, la publication et l’enseignement de la poésie à travers des actions locales, nationales ou internationales, auprès du grand public, des éditeurs et des organisateurs de récitals et d’y associer d’autres formes d’arts tels que le théâtre, la danse, la musique, ou la peinture…
Organiser des conférences, des échanges avec les auteurs, des lectures, au sein des associations ou des communes, cette journée vous en donne l’opportunité.
Pour cela, on peut solliciter différents lieux tels que les médiathèques, les bibliothèques ou encore les librairies.
On peut également mettre en place des ateliers d’écriture avec des enfants, leur montrer que la poésie ce n’est pas ringard et les accompagner dans la découverte de cet univers artistique.
Générations Mouvement et son concours de poésie
Chez Générations Mouvement, nous aimons la poésie !
La Fédération départementale de la Gironde organise depuis une quinzaine d’année, un concours national, accessible à tous les adhérents de nos 83 fédérations départementales. De nombreux auteurs amateurs répondent présents à ce rendez-vous annuel.
Le thème du concours de cette année est « une belle journée ». Lancé au mois de novembre 2022, vous pouvez encore prendre votre plume et envoyer votre texte avant le 30 avril 2023.
Renseignement : Jean-Michel Deyris
06 07 11 12 10 – fede33@gmouv.org
Nos adhérents sont des passionnés, témoignage
Deux participants du concours 2022 nous ont fait le plaisir de partager leur passion pour la poésie, à travers leur histoire personnelle. Nous espérons que cela vous donnera l’envie de vous lancer dans l’aventure.
Je suis né dans la campagne bretonne, à l’écart de tout, dans un véritable désert culturel. En 1948, à l’âge de six ans, j’ai commencé à fréquenter l’école de mon village, 4 kilomètres et demi de trajet à pied par tous les temps, matin et soir…
J’y ai rencontré un maître qui m’a fait aimer la langue française grâce à de très beaux extraits de la littérature.
J’avais à l’époque une admiration particulière pour Jean de la Fontaine, Hugo, Daudet, Maupassant et tant d’autres… Ce même engouement s’est amplifié au collège, puis au lycée où j’ai eu la chance d’être admis, contrairement à nombre de mes camarades propulsés dans la vie active dès l’âge de 14 ans.
Durant toutes ces années, j’ai aimé écrire et le temps des fameuses rédactions ou dissertations aux sujets les plus ardus ne m’a jamais rebuté. Au contraire à l’internat je m’évadais en m’essayant à rimer quelques vers. C’était une sorte de jeu, les distractions étant très restreintes par ailleurs.
Durant ma vie professionnelle, il m’a été donné d’écrire régulièrement, mais il s’agissait le plus souvent de froids rapports administratifs. Pas de place pour la poésie… Ce n’est qu’à la retraite que je suis revenu à mes premières amours, en redécouvrant mes auteurs préférés et en m’adonnant de nouveau au plaisir d’écrire librement. Prose ou poésie, ou les deux à la fois, délicieux passe-temps…
Composer un poème, c’est en quelque sorte ciseler une belle œuvre d’art. Il y faut de la patience, de l’attention, de la minutie. Et c’est l’étape particulière de la finition qui me passionne. Une fois le choix du sujet arrêté, une fois le premier jet couché sur le papier, je passe en effet de nombreux moments à réécrire certains vers, à les enjoliver, à rechercher le mot le plus juste, la rime la plus riche, suivant en cela les préceptes de Nicolas Boileau :
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage
Polissez-le sans cesse et le repolissez
Ajoutez quelquefois et souvent effacez.
(L’art poétique, 1674)
Peaufiner, ajuster, parfaire, quel enchantement !
Mes propos vous ont-ils convaincu ? Si oui, n’hésitez plus… prenez votre stylo et suivez mon exemple. Vous n’y trouverez que du bonheur !
Joseph Verger
Fédération d’Ille-et-Vilaine
Don du ciel.
La poésie un jour est entrée dans ma vie,
C’était un don du ciel et je l’en remercie.
Les mots subitement se sont mis à chanter,
Emporté par la rime tout mon être a vibré.
Et la petite bergère, pas un brin littéraire,
S’est offert en cadeau le loisir qu’elle préfère.
Elle laisse aller sa plume, encrée de nostalgie
Lui prodiguer les soins d’une vraie thérapie.
Poétesse, rimailleuse, peu importe le nom,
Ce n’est que du plaisir souligné d’émotions.
Et, si d’un pur hasard un lecteur est touché,
C’est beaucoup de bonheur et un peu de fierté.
J’écris avec mon cœur, je ne sais faire que ça,
Et j’espère de tout cœur que longtemps il battra.
Mais quand je vais m’assoir sous les branches d’un chêne
Je sens l’inspiration qui coule dans mes veines.
Je regarde passer les jours et les saisons
Qui vont tout doucement accomplir leur mission.
Et puis le soir venu sous la voûte étoilée
Je m’endors enroulée du drap de mes pensées.
Josette Coldefy
Fédération du Lot
Nous vous proposons également la lecture de trois poèmes envoyés par Mme Jeanine Thomas de la Fédération du Cher.
Merveilleux. Nos ainés en ont du talent. Bravo à eux bravo à nous